Le naufragé de la lune //

“Nul n’est à l’abri” de la Schtrockbèn Cie narrait le quotidien de Jo Hell. Comment un homme était jeté en pâture aux réverbères, …. aux flics errants et restos grecs. C’est le point de départ d’une trilogie sur un SDF.

Pour sa nouvelle création « Le Naufragé de la lune », l’équipe artistique se lance dans le second acte de son histoire. Le personnage a encore des choses à dire, des réflexions à soumettre, des anecdotes croustillantes de philosophie de trottoirs à partager ainsi que quelques poésies urbaines à poster.

Dans la rue, le jour c’est complexe. La nuit c’est plus compliqué, alors, à force de côtoyer la lune, de la regarder, de l’observer, de rire avec, il sait ! Il sait en papotant avec elle que la question c’est pas pourquoi, mais comment. Comment il est devenu un dommage du pouvoir, de ce mur lisse sans oreille et qui ne se préoccupe guère des désillusions et naufrages qu’il provoque.

Dans "Le naufragé de la lune", Jo Hell cause des petits pouvoirs du quotidien et de bien d’autres petites choses aussi, fruit des ses pérégrinations diurnes et autres fantaisies et élucubrations nocturnes. La lune, c’est son havre de paix, son refuge, l’île
où il s’échoue toutes les nuits pour réfléchir, philosopher, d’où il s’amuse, d’où il commente la vie des terriens, d’où il décortique, il dissèque les mécanismes du pouvoir et l’absence de liberté...

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